Le dodo, autrefois très populaire, est désormais malheureusement disparu. Cette espèce qui avant élu domicile dans les Mascareignes, avait perdu toute aptitude au vol de par l’absence de prédateurs et d’une abondance de nourriture. Cet animal emblématique de l’île Maurice est désormais immortalisé, pour le plus grand bonheur des petits et des grands, locaux et touristes. En effet, on le retrouve partout ; en peluche, en porcelaine, sur les t-shirts, les souvenirs, les cartes postales, les timbres et ainsi de suite.
Court de taille, le dodo était un oiseau qui avait la même allure que le dindon, considéré de « gras » avec ses 20 kilos, le dodo mesurait près d’un mètre, avait un plumage gris et noir et était doté d’un bec recourbé. Connu pour sa grande maladresse, le dodo arpentait le sol à la recherche de fruits, feuilles, baies, graines afin de se nourrir. C’est bien à cause de sa maladresse que les mauriciens l’ont surnommé le Dodo.
Le dodo construisait son nid en pyramide à même le sol en utilisant les feuilles du palmier. Il pondait un seul œuf qui était couvé par les parents à tour de rôle. En effet, le petit Dodo prenait du temps pour se développer. Le Dodo pouvait vivre au moins 30 ans, mais par manque de protection, car avec les nids à même le sol et avec l’introduction des prédateurs tels que les chiens ou cochons sauvages, l’œuf du Dodo était souvent détruit et mangé par les animaux.
D’après l’histoire, le dernier dodo trouva la mort lors de l’année 1681. De nos jours, on peut retrouver le dodo au musée de l’histoire naturelle à Port Louis grâce à la découverte d’un squelette de l’animal retrouvé près de plaisance. Malgré sa disparition très regrettée, le Dodo est de nos jours très aimé des petits et des grands, car il est considéré comme un animal gentil, humble, naïf et incapable de se défendre, ce qui causa d’ailleurs sa disparition.